Gardez le contrôle sur le diabète !

En tant que patient diabétique, bien gérer sa glycémie pour parvenir à l’équilibre glycémique est essentiel. Cela permet d’éviter la survenue des hypoglycémies et hyperglycémies au quotidien, et à plus long terme les complications. Parvenir à cet équilibre améliore votre qualité de vie. Pour vous y aider, pensez à modifier certaines habitudes de vie, à effectuer un contrôle régulier de votre glycémie, et à parler de votre médecin des solutions qui vous correspondent le mieux… Alors c’est parti pour l’équilibre. Découvrez nos conseils utiles au quotidien !

  • Pourquoi faut-il contrôler sa glycémie ?

    Connaître ses glycémies est essentiel pour gérer son diabète. Les mesures glycémiques évaluent l'impact de votre traitement, de votre alimentation (y compris les grignotages), de votre activité physique, ou du stress sur votre glycémie au cours de la journée. Elles vous permettent de réagir en conséquence pour équilibrer rapidement votre diabète. L'auto-mesure régulière est un élément capital du traitement pour prévenir les complications.

    Les deux indicateurs principaux pour suivre votre équilibre glycémique sont la Glycémie à Jeun (GAJ) et l’Hémoglobine glyquée (HbA1c). Pensez à noter tous vos résultats de glycémie dans votre carnet de suivi !

    La GAJ correspond au taux de sucre dans le sang le matin au réveil, après une période sons manger de 8h. C'est la glycémie de référence quotidienne qui vous permet d'adapter vos doses d'insuline basale.

    L'HbA1c reflète le taux de sucre dans le sang sur les trois derniers mois. Elle s'évalue par une prise de sang à faire en laboratoire chaque trimestre. C'est une donnée importante car elle permet à votre médecin de suivre l'évolution de votre diabète et d'adapter votre traitement si nécessaire.

    C'est votre médecin qui fixe les objectifs glycémiques de ces deux indicateurs :

    • si votre valeur de GAJ reste chaque jour dans la fourchette fixée par votre médecin, votre traitement est bien adapté. Dans le cas où votre GAJ est en dehors de cette fourchette, il est nécessaire d'ajuster votre traitement actuel pour revenir à une mesure glycémique correcte.
    • si votre valeur d'HbAlc est supérieure à l'objectif fixé par votre médecin, il est important que votre médecin détermine pourquoi et le cas échéant ajuste votre traitement. N'oubliez pas, plus votre suivi de glycémie est rigoureux, plus votre diabète sera à l'équilibre !


    N'oubliez pas, plus votre suivi de glycémie est rigoureux, plus votre diabète sera à l'équilibre !

    VOTRE BROCHURE CONSEIL

    sur l’autosurveillance glycémique

  • Comment bien se tester ?

    Votre fréquence de contrôle glycémique est déterminée par votre médecin selon votre type de diabète et votre traitement. Ce geste est essentiel. Il vous aide à mieux comprendre les bénéfices du traitement et des mesures hygiéno-diététiques conseillées par votre médecin.

    Le contrôle glycémique est adapté selon votre traitement et la fréquence et les horaires sont déterminés avec votre médecin. Mais certaines situations demandent des contrôles quotidiens plus fréquents : avant et après un effort inhabituel, un repas de fête, la longue route au volant, en cas de grippe ou d'infection ... Car les modifications de vie peuvent en effet influencer la glycémie. C'est pour cela qu'il est important de toujours garder le contrôle en se testant plus souvent !

    Les moments standard pour faire les mesures de glycémie

    • Au réveil à jeun
    • Avant de déjeuner et de dîner
    • 2 heures après les repas
    • Au coucher

    Les circonstances qui justifient des mesures de glycémie supplémentaires

    • Lors de changements de routine parce que vous voyagez
    • En cas de changement de traitement ou de nouveau dosage
    • Quand vous ressentez des symptômes d'hyper ou d'hypoglycémie
    • Si vous êtes enceinte
    • Avant et après une chirurgie médicale ou dentaire
    • Si vous êtes malade ou si vous ne vous sentez pas bien
    • En période de stress
    • Pendant les menstruations
    • Avant et après l'activité physique

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  • Comment gérer le passage à l'insuline ?

    Rassurez-vous, le passage à l'insuline est une étape normale du traitement. Cela peut se produire alors que vous prenez correctement votre traitement, que vous mangez sainement et que vous pratiquez une activité physique adéquate : ce n'est pas votre faute.

    Étant diabétique de type 2, votre maladie est évolutive. Cela signifie qu'au bout d'un certain temps, votre pancréas ne produit plus suffisamment d'insuline et le traitement oral n'est plus suffisant pour réguler votre glycémie. Il devient donc nécessaire de passer à l'insuline. La majorité des patients diabétiques de type 2 passent d'ailleurs à l'étape de la mise sous insuline 5 à 10 ans après le diagnostic de leur maladie.

    Aujourd'hui, les nouveaux stylos d'injection d'insuline sont simples à utiliser. Leurs aiguilles sont fines et courtes. Les patients trouvent d'ailleurs souvent la piqûre insignifiante comparée à une mesure de glycémie capillaire. Il faut cependant veiller à injecter l'insuline à température ambiante ; sortie du frigo elle peut provoquer une douleur due à la différence de température entre celle-ci et votre corps.

    Il est normal d'être un peu malhabile lorsqu'on pratique ses toutes premières injections. N'hésitez pas dans ce cas à demandez l'aide de votre pharmacien ou de votre médecin.

    TÉMOIGNAGES,

    ils sont passés à l’insuline

  • L'insuline, comment ça marche ?

    L'insuline est une hormone naturelle produite par le pancréas. Elle agit comme une clé qui permet au glucose (sucre) présent dans le sang d'entrer dans les cellules de l'organisme pour être convertie en énergie. Le pancréas sécrète automatiquement la quantité nécessaire d' insuline en fonction des aliments consommés pour réguler le taux de sucre dans le sang, puis stocker le surplus pour une utilisation future. La glycémie (ou glucose sanguin) reste ainsi stabilisée.

    Chez une personne diabétique, ce processus ne fonctionne plus correctement. Le glucose apporté par les aliments reste dans le sang au lieu de parvenir aux cellules, ce qui entraîne un pic de glycémie (hyperglycémie chronique)

    Deux grandes formes de diabète existent :

    • Diabète de type l (insulino-dépendant) : le système immunitaire détruit les cellules beta impliquées dans la production d'insuline par le pancréas. Ce diabète ne peut donc être contrôlé que par l'apport d'insuline (injection manuelle ou pompe à insuline). Il apparaît en général dans l'enfance ou chez le jeune adulte avant 30 ans.
    • Diabète de type 2 (insulino-résistant) : les cellules deviennent progressivement résistantes à l'action de l'insuline et ne laissent plus entrer le glucose. Ce type de diabète concerne principalement les personnes de plus de 40 ans. Il est traité à ses débuts par des mesures hygiéno-diététiques (alimentation, sport), puis par des médicaments oraux. Avec le temps, la sécrétion d'insuline du pancréas s'épuise progressivement, il faut alors parfois passer au traitement par insuline pour mieux traiter le diabète.
  • Les hauts et les bas du diabète, comment gérer ses émotions ?

    Côté glycémie, pas simple de maintenir le fameux « 1 gramme/litre physiologique » quand on est diabétique. Cette quête quotidienne du Graal peut s'avérer démotivante. Et quand les courbes glycémiques jouent aux montagnes russes, les humeurs aussi... et vice-versa ! Stress, découragement, colère, ras-le-bol ou cafard... tout diabétique est un jour passé par l'ascenseur émotionnel.

    Quand ces sentiments surgissent, cela rend les choses plus difficiles. Ces émotions provoquent parfois un manque de concentration qui entraîne des erreurs et des oublis. Elles peuvent également empêcher de dormir et amener de la fatigue, pousser à sauter un repas ou au contraire à manger plus que d'habitude ... C'est pourquoi il est important de ne pas les laisser s'installer.

    S'il est vrai que le diabète ne prend jamais de vacances, gérer ses émotions aide à mieux le vivre au quotidien. Voici quelques recommandations pour y arriver :

    • Exprimer ses sentiments : parler de ce qu'on ressent à ses amis, sa famille, son médecin ou son équipe soignante aide à prendre du recul. Trouver avec eux des solutions pour se sentir mieux, mais aussi des stratégies pour déjouer les pensées négatives et ne pas se laisser déborder est essentiel.
    • Renforcer sa connaissance sur le diabète : comprendre ce qui se passe permet de mieux maîtriser les événements et de ne pas se sentir dépassé. On diminue son anxiété en prenant en main sa santé et en comprenant les symptômes ou les façons de prévenir les complications. Savez-vous par exemple que la colère peut être attribuée parfois à un faible taux de sucre dons le sang ?
    • Réviser ses croyances sur la maladie : Les émotions sont parfois déclenchées par des pensées irrationnelles qui ne reflètent pas la réalité. Tenir un “journal des émotions” et y noter les questions qui surviennent est utile pour échanger avec son médecin et obtenir les réponses justes qui lèveront les fausses croyances.
    • Pratiquer des activités : l'ennui et l'isolement peuvent alimenter les émotions négatives. Pratiquer une activité physique, un loisir que l'on aime, apprendre une technique de relaxation, sortir avec des amis... tout cela aide à améliorer sa santé émotionnelle et donc à mieux gérer son diabète.

    DIABÈTE & ÉMOTIONS

  • Du plaisir à l'heure du goûter, même quand on est diabétique !

    Prendre une collation est étroitement lié à votre traitement et aux résultats de vos mesures glycémiques de la journée. Lorsque votre médecin l'intègre à votre plan nutritionnel, il est important d'en contrôler chaque fois la contenance en glucides. Mais comment concilier diabète et plaisir gourmand du goûter s'il faut tout contrôler ? Rassurez-vous, rien d'impossible. Il suffit de quelques règles au quotidien et d'adapter des recettes faites maison pour y arriver !

    Les petites recommandations pour une bonne collation :

    • La collation est une version miniature de repas, prenez le temps de vous poser.
    • Anticipez votre collation pour l'avoir sous la main et éviter les grignotages.
    • Ne prenez votre collation que si vous avez faim.
    • Ajustez sa composition selon votre test de glycémie.
    • Une collation saine limite les glucides à 15 ou 20 grammes maximum.
    • Elle se compose pour moitié de fibres et de protéines maigres.

    Découvrez nos recettes gourmandes… sauf en sucre !

  • Diabète : on se libère des idées reçues !

    Comme pour toute maladie chronique, beaucoup d'idées reçues circulent sur le diabète et entretiennent les fausses croyances, et donc les mauvaises habitudes. C'est le moment de leur tordre le cou et de remettre les bonnes idées en place pour bien équilibrer son diabète !

    Les petites recommandations pour une bonne collation :

    • Fini les pâtisseries quand on est diabétique. FAUX
      On ne supprime pas le sucre de l'alimentation, on le consomme avec modération en surveillant son équilibre glycémique. C'est une source d'énergie utile au corps et au cerveau. Cependant les produits sucrés doivent rester occasionnels, à consommer en dessert et non entre les repas, comme dans toute alimentation équilibrée. Et dans ce cas, il faut diminuer la quantité de féculents du repas !
    • Pas de sport avec le diabète. FAUX
      Dans le diabète, le sport est utile pour prévenir les risques cardio-vasculaires et diminuer les besoins en insuline. On peut donc faire du sport, du vrai ! Il suffit de surveiller sa glycémie et de prendre une collation avant et après l'effort. Sans oublier d'avoir toujours du sucre sur soi pour parer une éventuelle hypoglycémie.
    • Un produit « light » est sans sucre, FAUX
      Les produits « light » contiennent seulement moins de sucres, de graisses ou de calories que d'autres. Il faut toujours lire les étiquettes et regarder la « teneur en glucides totaux, dont sucres » indiquée.
    • En hypoglycémie, n'importe quel produit sucré est bon. FAUX
      Il faut privilégier le passage rapide du sucre dans l'organisme avec un soda ou un jus de fruits pour faire rapidement remonter la glycémie. Des produils sucrés comme les fibres (fruits secs), les graisses (chocolat), les protéines (yaourt sucré) retardent l'absorption du sucre.
    • Les fruits, c'est à volonté. FAUX
      Les fruits sont riches en glucides, c'est pourquoi il ne faut pas en abuser. Trois portions de fruits par jour sont recommandées, pas plus. Une portion représente en moyenne 20 gr de glucides, ce qui équivaut à :
      • 250g de fruits rouges (fraises, framboises, groseilles, myrtilles, mûres... ).
      • 1 orange/pomme/poire/pêche, 2 kiwis/clémentines/prunes/abricots, 2 tranches d'ananas, ¼ de mangue ...
      • 1 petite banane ou ½ banane plus grosse, 2 petites figues.
      • 100g de raisins, l00g de cerises.
    • Un plat salé ne fait pas grimper la glycémie. FAUX
      De nombreux plats contiennent du sucre même si on ne le sent pas au goût, et même s'ils sont faits maison. C'est le cas des pâtes à la sauce tomate. Dans les plats industriels, il est très fréquent de trouver du sucre ajouté. Pensez toujours à vérifier l'étiquette.
    • Pâtes trop cuites ou « al dente », c'est pareil. FAUX
      Pâtes, riz, pain, pommes de terre, lentilles contiennent des sucres lents, à l'indice glycémique faible (passage plus lent du sucre dans le sang). Cependant leur Indice Glycémique (IG) est modifié selon le temps de cuisson (plus il est long, plus l'IG augmente), la transformation (en purée, les pommes de terre ont un IG plus élevé), et le raffinage (le pain blanc à un IG supérieur à celui du pain complet). Mieux vaut donc préférer les pâtes complètes et cuites al dente quand on est diabétique !

Élisa partage avec vous ses astuces !

Blogueuse, directrice de boutique, maman de 3 enfants, globe-trotteuse… Élisa est aussi diabétique de type 1. Ses petits conseils de vie quotidienne vous aident à mieux vivre avec le diabète !

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